Ecouter son corps |
Comme tous les 2 jours, je suis en dialyse.
Il me reste 1 heure.
J'ai des crampes.
Le Dr Y. me prescrit du Glocunate de Calcium en Intraveineuse pour tenter de les diminuer.
Cela fait très longtemps que je n'en ai pas eu.
L'infirmière l'administre.
Après l'injection, elle se dirige vers un autre patient.
Je commence à tousser. J'ai du mal à respirer. Je mets ça sur le compte d'une crise d'asthme. Je prend de la ventoline. Ca ne va pas mieux. Je panique un peu.
L'infirmière viens dans ma chambre, je lui dis que quelque chose ne va pas.
Je ne me sens pas bien, j'ai du mal à respirer, j'ai chaud, j'ai envie de vomir, j'ai mal au coeur.
Elle baisse la pompe et met la perte de poids à 0 . Je lui dis qu'il se passe quelque chose de pas normal et que ça dois être le gluconate.
Elle me prend la tension. Elle est basse et le pouls est haut.
Un médecin qui était dans la salle de dialyse juste à côté viens dans la chambre.
Elle dis à l'infirmière que ce n'est rien, qu'on va débrancher et que ça ira mieux.
J'insiste en lui disant que j'ai peur. Que mon coeur bat fort contre ma poitrine. C'est la première fois que je ressent ça.
Elle sors de la chambre. J'ai vraiment peur.
L'infirmière tente de lui dire que je n'ai pas l'air très bien quand même et que ça ne me ressemble pas de jouer la comédie pour être débranchée plus tôt.
Elle ajoute que quand je veux être débranchée, je sais clairement l'exprimer.
L'infirmière tente de lui dire que je n'ai pas l'air très bien quand même et que ça ne me ressemble pas de jouer la comédie pour être débranchée plus tôt.
Elle ajoute que quand je veux être débranchée, je sais clairement l'exprimer.
L'infirmière reviens dans ma chambre. Je ne vais pas mieux.
Je demande à ce qu'on appelle mon compagnon, que je ne suis vraiment pas bien.
Je demande à ce qu'on appelle mon compagnon, que je ne suis vraiment pas bien.
Elle appelle le Dr Y. qui allait partir. Il vient me voir.
Je lui dis que ça ne va vraiment pas. Je lui répète mes symptômes. J'ai très chaud. Je transpire. J'ai envie de vomir. Je sens mon coeur battre contre ma poitrine et je me sens oppressée.
Le médecin demande à l'infirmière si j'ai bien eu du Gluconate de Calcium en ajoutant que la dernière fois qu'il a vu ça, c'était une une erreur d'administration.
J'ai encore plus peur. Je suis clairement en panique. Je n'arrive plus à me raisonner.
Le médecin demande à l'infirmière si j'ai bien eu du Gluconate de Calcium en ajoutant que la dernière fois qu'il a vu ça, c'était une une erreur d'administration.
J'ai encore plus peur. Je suis clairement en panique. Je n'arrive plus à me raisonner.
Le Dr Y. demande à ce qu'on me fasse un électrocardiogramme en urgence.
Les infirmières se pressent dans ma chambre. Je re-demande à ce qu'on appelle mon compagnon.
Une infirmière me prend la main et me dis que ça va aller.
L'ECG n'est pas normal. Le Dr Y. demande à ce qu'on le refasse. Cela confirme l'arythmie.
Le Dr Y. demande à ce qu'on me fasse un peu de polaramine dans une aiguille au cas ou ce soit une réaction allergique au Gluconate de Calcium mais pense vraiment que ce n'est pas le cas.
Au bout de 15 minutes, je me sens mieux. Je peux me comprimer.
Je dis au Dr Y. que je suis sûre et certaine que c'était une réaction au Gluconate.
Mon taxi vient me récupérer, me voit, et me dis ho là là, que tu es rouge !
En partant, j'entends quelqu'un dire...
Heureusement qu'elle se connait beaucoup.
Je reviendrai demain sur cet article. Restez connectés !
La suite !
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le médecin qui fait part de ses doutes sur une possible erreur d'administration de produit DEVANT la patiente déjà en panique.... c'est bien anxiogène ça!!!!
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